Vols annulés, bagages égarés, conflits sur les salaires et les conditions de travail… La saison estivale 2022 du transport aérien a été marquée par des tensions opérationnelles et sociales.
Depuis le 28 avril 2021, les experts du Groupe ALPHA publient une Chronique mensuelle sur le site d’informations RH, actuEL-RH.
Ce mois-ci, retrouvez la chronique intitulée “Le transport aérien entre adaptation au rebond et incertitudes relatives à la transition écologique” de Vincent Mazuy, responsable secteur transport aérien au sein de Secafi (Groupe Alpha).
Nos plus vifs remerciements à la rédaction d’actuEL-RH pour son accès libre.
“Ces tensions reflètent l’impréparation relative du secteur à un rebond de la demande du fait d’un “effet rattrapage” attendu pour des particuliers ayant été contraints de reporter leurs projets de voyages. Elle interroge sur l’attractivité des modèles sociaux d’une industrie également fortement exposée aux enjeux de la transition écologique.”
“La crise sanitaire a agi comme un accélérateur des tendances déjà présentes* (voir étude prospective sur l’évolution de l’emploi dans le secteur aéronautique et l’aérien en France SECAFI / Groupe Alpha / Réseau Action Climat et Transport & Environnement). Le secteur aérien était en effet déjà sur une trajectoire de réduction des besoins humains du fait de plusieurs facteurs : stratégies des compagnies aériennes de réduction des coûts, émergence du low cost moins intensif en travail que les compagnies traditionnelles (délocalisation de certaines fonctions à l’étranger, recours à la sous-traitance, réduction de services à bord et au sol).”
“Dès lors, les acteurs du secteur doivent à la fois travailler à son attractivité à court terme pour lui permettre de soutenir dans de bonnes conditions un niveau d’activité en croissance et anticiper différents scénarios d’évolution pour atteindre l’objectif de réduction des émissions de CO2. Ces deux dimensions relèvent d’un même mouvement qui vise à faciliter les transitions vers et à partir du secteur du transport aérien. Ce second cas suppose de réfléchir en amont à de possibles transitions en envisageant notamment de potentielles passerelles pour les différents métiers et les parcours de formation qu’elles supposent. Une mobilité facilitée vers des métiers d’autres secteurs pourrait constituer aussi un gage d’attractivité.
Cette anticipation serait d’autant plus déterminante que l’exemple du secteur automobile montre qu’un durcissement de la réglementation visant à accélérer la transition environnementale peut devenir une figure imposée, à marche rapide…”
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