Depuis que les lois Auroux ont permis la présence d’experts auprès des instances représentatives du personnel, une offre de formation spécifique s’est développée pour les élus de ces instances en vue de leur permettre de disposer, au plus près de leurs besoins de terrain, des connaissances les plus vastes possibles pour analyser, décrypter l’environnement économique de leur entreprise et argumenter leurs avis.
Depuis le 28 avril 2021, les experts du Groupe ALPHA publient une Chronique mensuelle sur le site d’informations RH, actuEL-RH.
Ce mois-ci, retrouvez la chronique intitulée “Se former différemment pour agir efficacement” de Nicolas Cauchy, Directeur général de Prometéa, organisme de formation créé par Secafi et Atlantes Avocats, Associé du Groupe ALPHA.
Nos plus vifs remerciements à la rédaction d’actuEL-RH pour son accès libre.
“Être représentant des salariés, élu ou mandaté, ce n’est pas un métier. C’est une fonction qui n’est pas enseignée dans les formations initiales et qui s’ajoute au métier de celle ou de celui qui l’exerce dans l’entreprise. Elle n’en exige pas moins de compétences à mobiliser pour être efficace et il est légitime que les représentants bénéficient, pour cette fonction, du même niveau de qualité et de souplesse d’organisation qu’ils connaissent pour la formation continue au titre de leur métier.”
“N’oublions pas non plus que l’élu d’un CSE, aujourd’hui, doit s’intéresser à des domaines très divers. Ainsi, de la gestion des activités sociales et culturelles à la négociation d’accords d’entreprise, en passant par l’analyse économique de la performance de l’entreprise et le suivi de la politique de prévention des atteintes à l’environnement ou à la santé, l’élu de CSE doit-il aujourd’hui, et de plus en plus, conjuguer beaucoup de talents et de savoirs…”
“En effet, depuis les ordonnances de 2017, être représentant, élu des salariés ou mandaté par une organisation syndicale, suppose, tout à la fois, de pouvoir interagir avec les salariés de l’entreprise, celles et ceux qu’il représente, mais également avec les représentants de la direction, avec les avocats, les médecins du travail, les inspecteurs du travail, les experts…, autant d’interlocuteurs avec lesquels il n’est pas usuel de travailler dans l’exercice normal de son métier et qui obéissent, chacun, à des rythmes, des usages et des modalités d’échanges particuliers. Ce sont incontestablement des pratiques à développer et pour lesquelles il est recommandé de s’exercer dans le cadre de formations adaptées. Et ce, afin de développer les compétences individuelles et collectives de l’instance.”
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