Notes
Les Notes présentent les analyses du CEP sur les questions d’actualité & de conjoncture
Pourquoi l’inflation risque-t-elle d’être durable ?
Note d’actualité
Octobre 2021
Après une année blanche en 2020, l’inflation redémarre vigoureusement. L’indice des prix à la consommation harmonisé a atteint 2,7 % en septembre et l’inflation sous-jacente est également en hausse. Cette inflation pourrait durer dans le temps en raison de quatre facteurs structurants. D’abord, les prix de l’énergie devraient continuer à progresser à moyen terme. Ensuite, les plans de relance adoptés pour répondre à la crise sont de nature à stimuler durablement la demande et donc les prix. La crise a également poussé les ménages à constituer une épargne de précaution, qui devrait être consommée dans les mois à venir, avec pour conséquence une hausse des prix à venir. Enfin, plusieurs signes sur les marchés mondiaux montrent que l’économie pourrait s’inscrire dans un régime inflationniste plus élevé. Cette remontée de l’inflation doit se traduire par des augmentations conséquentes de salaires.
Alice Rustique
Une reprise économique inégale et saccadée
Note de conjoncture
Septembre 2021
Selon l’OCDE, la croissance mondiale devrait s’élever à 5,7 % en 2021 et 4,5 % en 2022. Le PIB mondial est aujourd’hui supérieur à son niveau d’avant- crise mais dans ce contexte de reprise sans repères, plusieurs facteurs de risque entrent en jeu : la crainte de nouveaux variants, la dégradation des relations internationales, l’accélération de la demande qui se heurte à des pénuries temporaires, la hausse du prix des produits de base, l’avenir de l’épargne des ménages. L’accès aux vaccins et les soutiens budgétaires sont les principaux facteurs qui divisent la reprise économique entre deux blocs de pays.
Alice Rustique et Nicolas Fleury
Une crise dans la crise : Pénurie de semi-conducteurs & Hausse du coût des matières premières
Note d’actualité
Mai 2021
Depuis mai 2020, le prix des matières premières a fortement augmenté, voire explosé pour certains produits. Les délais de livraison se sont rallongés et des pénuries se sont créées. Après le 1er confinement, l’offre n’a pas pu suivre la hausse brutale de la demande. Les usines ont mis du temps à redémarrer. Les difficultés du fret maritime aggravent la crise de l’approvisionnement pour les entreprises et entraînent des surcoûts importants, ce qui provoque une réduction des marges et/ou une hausse du prix de vente. 6 filières sont touchées dans l’industrie par les tensions dans l’approvisionnement des semi-conducteurs : l’automobile, l’agroalimentaire, le bâtiment, l’électronique, la métallurgie et la chimie.
Alice Rustique
Une note d’espoir pour 2021
Note de conjoncture
Mars 2021
En mars 2021, l’OCDE a revu à la hausse ses prévisions économiques. Les perspectives se sont récemment éclaircies avec le rebond du commerce et de la production industrielle mondiale, le déploiement des vaccins et les annonces de plans de relance supplémentaires. Selon l’organisme, le PIB mondial devrait croître de 5,6 % cette année et de 4,0 % en 2022, après une chute de 3,4 % en 2020. La production mondiale devrait retrouver ses niveaux d’avant la pandémie au milieu de 2021, mais son évolution sera fortement tributaire de l’issue de la course entre vaccins et variants du virus.
Alice Rustique et Nicolas Fleury
Bilan économique du quinquennat Hollande : L’embellie conjoncturelle émane-t-elle de facteurs extérieurs ou est-elle le fruit des politiques mises en place sous le quinquennat Hollande ?
2018
Le redressement des performances économiques françaises en 2017 vient éclairer le bilan économique du quinquennat Hollande : jusqu’à quel point celui-ci en est-il réévalué ?
Quelles leçons tirer du quinquennat Hollande ? Ce mandat a montré les difficultés d’un gouvernement confronté en période de crise à des marges manœuvre limitées de la politique économique, avec une politique monétaire européenne indépendante et une politique budgétaire contrainte par les engagements européens. L’équilibre à tenir entre réduction du déficit public imposée par les procédures européennes et le maintien des dépenses publiques pour couvrir les besoins sociaux a exigé une action sur la fiscalité, tous azimuts dans un premier temps, favorable aux entreprises avec un report sur les ménages dans un deuxième temps. Ce n’est qu’à partir du moment où la politique monétaire s’est assouplie que les performances économiques ont pu s’améliorer.
Quelles perspectives ? La diminution du déficit à 2,6% du PIB ne redonne pas des marges de manœuvre budgétaire considérables. La croissance est robuste mais l’horizon qui se dessine est la sortie de l’assouplissement de la politique monétaire et l’augmentation des taux d’intérêt. L’enjeu pour le gouvernement actuel est d’éviter que la quadrature du cercle ne se reproduise.
Bilan économique du quinquennat Hollande : L’embellie conjoncturelle émane-t-elle de facteurs extérieurs ou est-elle le fruit des politiques mises en place sous le quinquennat Hollande ?
Le redressement des performances économiques françaises en 2017 vient éclairer le bilan économique du quinquennat Hollande : jusqu’à quel point celui-ci en est-il réévalué ?
Quelles leçons tirer du quinquennat Hollande ? Ce mandat a montré les difficultés d’un gouvernement confronté en période de crise à des marges manœuvre limitées de la politique économique, avec une politique monétaire européenne indépendante et une politique budgétaire contrainte par les engagements européens. L’équilibre à tenir entre réduction du déficit public imposée par les procédures européennes et le maintien des dépenses publiques pour couvrir les besoins sociaux a exigé une action sur la fiscalité, tous azimuts dans un premier temps, favorable aux entreprises avec un report sur les ménages dans un deuxième temps. Ce n’est qu’à partir du moment où la politique monétaire s’est assouplie que les performances économiques ont pu s’améliorer.
Quelles perspectives ? La diminution du déficit à 2,6% du PIB ne redonne pas des marges de manœuvre budgétaire considérables. La croissance est robuste mais l’horizon qui se dessine est la sortie de l’assouplissement de la politique monétaire et l’augmentation des taux d’intérêt. L’enjeu pour le gouvernement actuel est d’éviter que la quadrature du cercle ne se reproduise.
Alice Rustique
L’embellie conjoncturelle de l’économie française et européenne
2017
En 2017, le renforcement progressif des économies émergentes et l’embellie conjoncturelle des économies développées devraient permettre à l’économie mondiale d’enregistrer une nette accélération. Aux Etats-Unis, au Japon et en Europe (excepté le Royaume-Uni), la reprise fait preuve d’un dynamisme renforcé depuis plusieurs trimestres. Après trois années de faible croissance (+1%), l’économie française devrait améliorer sa performance en 2017-2018 (1,6-1,8%).
L’embellie conjoncturelle de l’économie française et européenne
En 2017, le renforcement progressif des économies émergentes et l’embellie conjoncturelle des économies développées devraient permettre à l’économie mondiale d’enregistrer une nette accélération. Aux Etats-Unis, au Japon et en Europe (excepté le Royaume-Uni), la reprise fait preuve d’un dynamisme renforcé depuis plusieurs trimestres. Après trois années de faible croissance (+1%), l’économie française devrait améliorer sa performance en 2017-2018 (1,6-1,8%).
Clément Bouillet
Reprise sous tension de l’économie mondiale
2017
En 2016, l’économie mondiale a continué de ralentir. La croissance a chuté aux Etats-Unis, la zone euro et le Japon manquent toujours de dynamisme, la décélération de l’économie chinoise se poursuit tandis que la Russie et surtout le Brésil sont toujours en récession. La reprise qui se dessine pour 2017 est fragile compte tenu des incertitudes et des risques qui caractérisent l’environnement économique mondial.
L’embellie conjoncturelle de l’économie française et européenne
En 2017, le renforcement progressif des économies émergentes et l’embellie conjoncturelle des économies développées devraient permettre à l’économie mondiale d’enregistrer une nette accélération. Aux Etats-Unis, au Japon et en Europe (excepté le Royaume-Uni), la reprise fait preuve d’un dynamisme renforcé depuis plusieurs trimestres. Après trois années de faible croissance (+1%), l’économie française devrait améliorer sa performance en 2017-2018 (1,6-1,8%).
Clément Bouillet